L'homme qui reste lié intérieurement sera éternellement esclave, fût-il roi.
(tome 1 - conf. 5)
Une loi éternelle est à l'œuvre dans l'univers : ce n'est qu'en donnant que l'on peut recevoir lorsqu'il s'agit de valeurs durables. Cette loi agit en profondeur, elle pénètre toute la création comme un legs sacré de son Créateur. Donner sans penser à soi, aider là où c'est nécessaire, comprendre les souffrances comme les faiblesses de son prochain, voilà ce que signifie recevoir, parce que c'est la voie simple et vraie qui mène vers ce qu'il y a de plus haut.
Vouloir cela sincèrement vous apporte immédiatement aide et force.
(tome 1 - conf. 5)
Devenez donc libres spirituellement, rompez tous les liens qui vous retiennent ! Et si des obstacles se présentent, allez au-devant d'eux, emplis d'une jubilante allégresse, car ils signifient pour vous le chemin qui mène à la liberté et à la force. Considérez-les comme un cadeau d'où surgiront pour vous des avantages et vous les surmonterez aisément.
Ces obstacles ont pu être placés devant vous pour vous permettre d'en tirer une leçon et de vous développer, multipliant ainsi les moyens dont vous disposez en vue de votre ascension, ou bien ce sont les répercussions d'une faute que vous rachetez de cette façon et dont vous pouvez vous libérer. Dans les deux cas, ils vous font progresser. Affrontez-les donc hardiment, c'est pour votre salut !
(tome 1 - conf. 5)
Force du vouloir, puissance insoupçonnée de tant d'êtres humains ! Tel un aimant qui jamais ne faillit, elle attire à elle des forces semblables dont elle s'accroît à la manière d'une avalanche ; unie à d'autres forces de même nature spirituelle, elle agit alors rétroactivement, regagnant son point de départ, c'est-à-dire touchant son origine, ou plus précisément son auteur, pour l'élever très haut vers la Lumière ou pour le précipiter plus profondément dans la fange et la boue selon le genre de sa volonté initiale.
Quiconque connaît cette loi de réciprocité qui se manifeste avec une absolue certitude, cette loi qui repose dans la création entière et dont les effets se déclenchent et se déploient avec une sûreté infaillible, sait l'utiliser ; il doit l'aimer, il doit la craindre.
(tome 1 - conf. 5)
La décision appartient à l'homme de penser de façon bonne ou mauvaise : il peut diriger la Force divine vers le bien comme vers le mal. C'est là que réside la responsabilité que porte l'être humain.
(tome 1 - conf. 6)
Dieu est la Force qui actionne les lois de la nature, la Force que personne n'a encore saisie, que personne n'a vue, mais dont chacun est pourtant obligé de constater les effets, de les ressentir intuitivement, de les observer journellement, à toute heure, et même à chaque fraction de seconde, à condition qu'il veuille voir ; elle est en lui, en chaque animal, en chaque arbre, en chaque fleur, et jusque dans chaque fibre de la feuille qui se gonfle et fait éclater le bourgeon pour s'épanouir à la lumière.
(tome 1 - conf. 6)
Selon une loi éternelle, une immuable obligation d'expier vos fautes pèse sur vous, et jamais vous ne pouvez vous en décharger sur autrui. Ce dont vous vous chargez par vos pensées, vos paroles ou vos oeuvres, nul autre que vous ne peut le racheter. Réfléchissez : s'il en allait autrement, la Justice divine ne serait qu'un son creux, et avec elle tout le reste tomberait en ruine.
Libérez-vous donc ! Ne tardez pas une heure pour mettre un terme à cette obligation d'expier ! Un vouloir sincère pour le bien et pour l'amendement, auquel une prière vraiment ressentie confère une force accrue, apporte la rédemption.
(tome 1 - conf. 7)
Grâce à un bon vouloir constant, la fin de toute expiation viendra obligatoirement puisque celui qui veut le bien et agit en conséquence cesse de susciter de nouvelles exigences de rachat. C'est ainsi que vient la délivrance, la rédemption qui seule permet l'ascension vers la Lumière.
(tome 1 - conf. 7)
Songez que chaque vie terrestre est une courte école et qu'en abandonnant votre corps de chair, votre fin n'est pas venue. Vous vivrez sans cesse ou vous mourrez sans cesse. Vous goûterez une félicité constante ou subirez des douleurs sans fin.
(tome 1 - conf. 7)
Devenez libres en esprit ne signifie rien d'autre que : laissez la voie libre à l'esprit qui est en vous ! Il ne peut alors faire autrement que de s'acheminer vers les hauteurs, car son genre même l'attire avec certitude vers le haut.
(tome 1 - conf. 12)
Réveillez en vous l'aspiration vers ce qui est pur, vrai et noble !
(tome 1 - conf. 13)
Au plus profond de votre être s'élève un autel qui doit servir à l'adoration de votre Dieu. Cet autel, c'est votre faculté intuitive. Si elle est pure, elle se trouve directement reliée au spirituel et ainsi au Paradis. Il y a alors des instants où vous pouvez, vous aussi, ressentir pleinement la proximité de votre dieu, comme cela se produit souvent dans la douleur la plus profonde ou la joie la plus grande.
(tome 1 - conf. 18)
L'esprit n'a rien à voir avec l'intellect terrestre mais seulement avec ce que l'on désigne sous le nom de "qualités de cœur". Être plein d'esprit équivaut donc à être "plein de cœur" et non hautement intellectualisé.
(tome 1 - conf. 19)
Au moment de passer dans l’au-delà, chaque être humain se trouve dépouillé de la puissance terrestre et de la protection qu’elle lui offre. Son nom, sa situation, tout reste derrière lui. Seule une pauvre âme humaine passe de l’autre côté pour y recueillir et y goûter ce qu’elle a semé. Aucune exception n’est possible ! Son chemin la conduit à travers tous les rouages de la loi absolue de la réciprocité des effets inhérente à la Justice divine. Il n’existe là ni Église, ni État, mais seulement des âmes humaines individuelles qui ont personnellement des comptes à rendre pour toute erreur commise !
(tome 1 - conf. 19)
La foi ne doit pas être le manteau qui recouvre généreusement toute paresse de penser et, telle la maladie du sommeil, s’appesantit sur l’esprit de l’homme et l’engourdit agréablement. La foi doit en réalité devenir conviction. Or, la conviction exige la vie et un examen des plus rigoureux ! Là où subsiste une seule lacune, une seule énigme non résolue, la conviction devient impossible. Par conséquent, aucun être humain ne peut avoir de foi véritable tant qu’une question reste pour lui sans réponse.
(tome 1 - conf. 20)
Faites à Dieu l’honneur de la Perfection ! Vous y trouverez alors la clé des énigmes non résolues de tout ce qui existe.
(tome 1 - conf. 20)
Après avoir déposé dans la création Sa Volonté sous forme de Lois, donc de façon parfaite, Dieu n’a pas besoin d’intervenir.
(tome 1 - conf. 20)
Les mots que vous formez, les phrases, façonnent les circonstances extérieures de votre vie sur cette Terre. Ils sont comme des semailles dans un jardin que vous cultivez autour de vous, car chaque parole humaine fait partie de ce qu’il y a de plus vivant parmi ce que vous pouvez tisser pour vous-mêmes dans cette création.
(tome 1 - conf. 21)
C’est pourquoi, gardez-vous des gens qui parlent beaucoup car la décomposition les accompagne. Des constructeurs, voilà ce que vous devez devenir dans cette création, et non des bavards !
Surveillez vos paroles ! Ne parlez pas uniquement pour le plaisir de parler, et ne parlez que quand, où et comme il convient de le faire ! Dans la parole humaine devrait se retrouver un reflet du Verbe divin qui est la Vie et qui restera la Vie pour l’éternité.
(tome 1 - conf. 21)
Vous parlez très souvent de Dieu, trop souvent même, pour que puisse encore résonner dans ce mot cette vénération qui permet de reconnaître si, à cet égard, vous ressentez vraiment en intuition ce qui est juste : la vénération qui ne vous fait que murmurer le Nom suprême en une dévotion empreinte de recueillement, afin de Le protéger soigneusement de toute profanation.
Mais vous, les humains, qu’avez-vous fait de la plus sacrée de toutes les notions que renferme ce Mot ! Au lieu de préparer votre esprit, dans l’humilité et dans la joie, à la plus auguste des expressions afin qu’il s’ouvre avec gratitude à une indicible Force irradiante de l’inessentielle et sublime Lumière de l’Être véritable dont la Force seule vous accorde de respirer, ainsi qu’à toutes les créatures, au lieu de cela, vous avez eu l’audace de rabaisser cette expression dans les bas-fonds de vos pensées les plus mesquines, vous l’avez employée à la légère, tel un terme d’usage quotidien qui, de ce fait n’a pu que devenir un vain bruit à vos oreilles et par conséquent ne peut avoir accès à votre esprit.
Il est dès lors évident que ce Mot sublime entre tous ait un tout autre effet que chez ceux qui le murmurent en une véritable vénération et une vraie connaissance.
(tome 1 - conf. 21)
La Volonté de Dieu repose dans les lois de cette création. Or, lorsque l’homme dit : « Que Ta Volonté soit faite ! », cela revient à affirmer : « je veux respecter Tes lois dans la création et leur obéir. » Les respecter signifie les observer, et les observer exige que l’on vive selon elles. C’est seulement de cette façon que l’être humain peut respecter la Volonté de Dieu.
Cependant, s’il veut l’observer, s’il veut vivre selon elle, il doit tout d’abord la connaître.
(tome 1 - conf. 23)
En réalité, les Lois de Dieu dans la création sont tout simplement ce qui est nécessaire à chaque être humain pour mener une vie saine et joyeuse dans la création. Elles constituent en quelque sorte la nourriture indispensable à son bien-être. Seul est vraiment libre celui qui connaît la Volonté de Dieu et vit d’après elle. Tout autre se prend fatalement dans les nombreux fils des lois de cette création, étant donné qu’il s’y empêtre lui-même.
(tome 1 - conf. 23)
Hommes, quelle ne fut pas jusqu’à présent votre attitude envers votre Dieu !
Jamais vous n’avez voulu sérieusement vous demander ce que Dieu considère comme juste et ce qui, à Ses yeux, est injuste. Vous ne vous êtes pas préoccupés des Lois divines ni souciés de la Sainte et inflexible Volonté de Dieu, Volonté qui a existé de toute éternité et qui n’a encore jamais changé ni jamais ne changera !
(tome 1 - conf. 25)
Ce qui, au cours du Jugement, doit d’abord changer le plus, c’est l’être humain lui-même ; en effet, c’est lui seul qui a provoqué le désordre dans la post création. C’est par lui, par son vouloir erroné, que le mal s’est répandu sur le monde.
(tome 1 - conf. 28)
Les Lois divines sont en tout de vraies amies, ce sont des grâces secourables issues de la Volonté de Dieu qui ouvre par là les chemins du salut à quiconque se donne la peine de les chercher.
(tome 1 - conf. 34)
Vous appartenez à cette création dont vous êtes une partie, il vous faut par conséquent vibrer avec elle, œuvrer en elle, mûrir en apprenant d’elle et, parvenant ainsi à la connaissance, vous élever toujours davantage, de degré en degré, entraînant dans l’irradiation tout ce qui entre en contact avec vous sur votre chemin, afin de l’ennoblir.
(tome 1 - conf. 34)
Tout comme un enfant qui, en jouant, peut boucler un circuit électrique et produire ainsi des effets prodigieux, il vous est donné de diriger la Force divine par vos seules pensées.
Vous pouvez vous en réjouir, vous pouvez en être fiers, à condition d'en faire bon usage. Mais tremblez si vous la gaspillez en vain ou, à plus forte raison, si vous l'utilisez à des fins impures, car vous ne pouvez échapper aux lois de la réciprocité des effets à l'œuvre dans la Création. Eussiez-vous les ailes de l'aurore que la main du Seigneur - dont vous avez mal employé la Force - vous atteindrait par cette fonction de réciprocité qui agit de façon auto-active, quel que soit l'endroit où vous cherchiez à vous cacher.
Le mal est réalisé avec la même pure Force divine que le bien.
La manière d'utiliser cette unique Force de Dieu est laissée au libre choix de chacun, et c'est là que réside la responsabilité à laquelle nul ne peut se soustraire. C'est pourquoi je lance cet appel à tout chercheur :
"Garde pur le foyer de tes pensées, tu fais ainsi régner la paix et tu es heureux !"
(tome 2 - conf. 1)
A tout instant, vous pouvez entreprendre votre ascension vers les hauteurs et répare le passé, quel qu'il soit. Il vous suffit de songer au processus de la pure Force divine qui flue constamment à travers vous. Vous vous garderez alors de conduire cette pureté à travers les canaux impurs de vos mauvaises pensées, et ceci d'autant plus que vous pouvez atteindre de la même manière et sans le moindre effort ce qu'il y a de plus élevé et de plus noble. Il vous suffit tout simplement de diriger : la Force agira seule dans la direction que vous avez choisie.
(tome 2 - conf. 1)
Tout ce qui est appris ne fait pas nécessairement partie du vécu mais, parmi ce qui a été appris, seul compte ce qu'on a fait sien par l'expérience vécue. Tout le fatras qui reste de ce qui a été appris - ce pour quoi tant d'être humains sacrifient leur existence terrestre tout entière - demeure ici-bas comme de la balle vide. On ne saurait par conséquent jamais prendre suffisamment au sérieux chaque instant de l'existence afin que les pensées, les paroles et les actes soient pénétrés d'une intense chaleur vitale et ne tombent pas au rang d'habitudes creuses.
(tome 2 - conf. 10)
Sur des millions d'êtres humains, il en est fort peu qui acceptent qu'on leur dise la Vérité. La plupart sont empêtrés dans un gigantesque réseau de petites erreurs, ce qui les empêche de s'en dégager pour trouver le chemin menant à la simple Vérité. A qui la faute ? Elle incombe tout simplement à l'être humain considéré individuellement ! Il n'est ni assez exigeant ni assez rigoureux vis-à-vis de lui-même, il ne veut pas renverses les idées toutes faites.
(tome 2 - conf. 12)
L'être humain doit être au-dessus de ses instincts, ce qui ne veut pas dire qu'il lui faut s'astreindre à la continence sexuelle ; il doit au contraire exercer un contrôle grâce à la pureté de sa moralité intérieure afin que ni lui ni d'autres n'en souffrent.
(tome 2 - conf. 14)
La chasteté véritable équivaut à la pureté des pensées, et cela dans tous les domaines, jusque dans les pensées professionnelles. La chasteté est une qualité purement spirituelle et non physique. Même dans la satisfaction de l'instinct sexuel, la chasteté peut être entièrement préservée grâce à la pureté réciproque des pensées.
(tome 2 - conf. 14)
Ce monde des pensées est très peuplé. Des centrales entières se sont édifiées grâce à la force d'attraction réciproque et, en raison de leur énergie accumulée, elles déversent des courants d'influences sur les être humains.
(tome 2 - conf. 15)
Bénie soit donc l'heure où les pensées de pur amour occuperont à nouveau une place plus importante parmi les humains afin que de puissantes centrales de même genre se développent dans le monde des formes-pensées et puissent bénéficier d'un apport de force en provenance des sphères plus lumineuses !
(tome 2 - conf. 15)
Une prière sincère et profondément ressentie intuitivement, exerçant une attraction sur ce qui est en affinité avec elle et s'en trouvant elle-même attirée, entre en contact avec une centrale de force de genre identique à celui du thème principal de la prière.
La fonction de réciprocité apporte alors ce qui était l'objet principal de la prière : le calme, la force, l'apaisement, des projets jaillissant soudain du for intérieur de l'être humain, la solution de problèmes difficiles ou bien d'autres choses encore. Il en résultera toujours un bien, ne serait-ce qu'un plus grand calme intérieur et une plus grande concentration conduisant à leur tour à trouver une solution, une libération.
(tome 2 - conf. 19)
Déborder de gratitude en jouissant pleinement de l'existence consciente qui lui est accordée, coopérer au sein de la grandiose Création pour le bien de son entourage - comme Dieu le veut ou comme Il est en droit de l'attendre - Voilà ce que l'être humain ignore complètement ! Il est loin de pressentir que c'est précisément là, et là uniquement, que résident son propre bonheur, son évolution et son ascension.
(tome 2 - conf. 20)
L'être humain ne doit pas oublier que, lors d'une prière, il ne fait en réalité que puiser la force afin de pouvoir accomplir personnellement ce qu'il demande.
(tome 2 - conf. 20)
La véritable adoration de Dieu ne se manifeste pas dans l'exaltation, elle ne s'exprime pas en marmonnant des prières, en mendiant, en s'agenouillant, en se tordant les mains ou en frissonnant béatement. Elle s'exprime au contraire par une joyeuse activité, par l'exultante acceptation de cette existence terrestre, en savourant chaque instant ! Savourer signifie utiliser, et utiliser signifie à son tour ... faire des expériences vécues, ce qui ne veut pas dire s'amuser et danser, gaspiller son temps aux dépens du corps et de l'âme, choses que recherche l'intellect et dont il a besoin pour équilibrer et stimuler son activité. Il faut au contraire lever les yeux vers la Lumière et Sa Volonté qui seule fait progresser, élève et ennoblit tout dans la Création.
(tome 2 - conf. 21)
Un joyau flamboie d'un éclat beaucoup plus pur et plus intense dans une main calleuse, barbouillée de terre et de sueur, qu'entre les doigts soignés d'un oisif et d'un paresseux qui ne fait que gaspiller en contemplation le temps qu'il passe sur terre.
(tome 2 - conf. 21)
L'adoration de Dieu, dans la vie et l'expérience vécue, réside exclusivement dans l'observance des Lois divines. C'est l'unique voie qui garantisse le bonheur. Il doit en être ainsi dans le royaume à venir, le millénaire, qui sera appelé le Royaume de Dieu sur Terre.
(tome 2 - conf. 21)
L'homme d'aujourd'hui ressemble à quelqu'un à qui on aurait donné un royaume et qui préfèrerait perdre son temps avec de simples jouets.
(tome 2 - conf. 22)
Seul ce qu'un esprit entreprend avec un vouloir libre et non influencé peut lui apporter le profit dont il a besoin pour une véritable ascension.
(tome 2 - conf. 25)
L'inquiétude est pour l'âme l'ennemi le plus dangereux qui soit ; elle ébranle le mur de protection naturelle, et c'est précisément par là que le mal peut souvent entrer alors qu'il n'aurait pu trouver de voie d'accès en d'autres circonstances.
(tome 2 - conf. 26)
Que l'on dise : "s'incliner humblement devant la Volonté de Dieu" ou "mettre à profit le genre et l'activité des puissantes lois de la nature après en avoir acquis la connaissance exacte", cela revient au même.
(tome 2 - conf. 27)
"Ne pas s'attacher" aux biens matériels signifie simplement que l'homme ne doit pas se laisser entraîner à faire de l'accumulation de biens matériels le but suprême de sa vie terrestre. Autrement dit, il ne dois pas "s'accrocher" en priorité à cette unique pensée.
Une telle attitude ne pourrait de toute évidence que le détourner de buts plus élevés pour lesquels il n'aurait plus de temps ; de toutes les fibres de son être, il ne s'accrocherait plus qu'à ce seul et unique but : l'acquisition de biens matériels. Que ce soit pour ces biens eux-mêmes ou pour la satisfaction que procure leur possession, ou encore pour d'autres raisons, peu importe ; le résultat serait au fond toujours le même. En se comportant de la sorte, l'être humain s'accroche et se lie à ce qui est purement terrestre, il perd ainsi la faculté de tourner ses regards vers le haut et ne peut s'élever.
(tome 2 - conf. 29)
Celui qui aspire sincèrement à s'élever ne doit pas mépriser les biens matériels ! Dans le monde de matière dense, ces biens doivent, surtout à l'époque actuelle, lui servir de bouclier afin qu'il puisse se défendre à armes égales.
Si, en cette époque de matérialisme, ceux qui aspirent à s'élever spirituellement devaient dédaigner l'arme la plus puissante dont disposent leurs adversaires dépourvus de scrupules, cela entraînerait une situation malsaine. Ce serait là faire preuve d'insouciance, une insouciance qui pourrait avoir d'amères conséquences.
C'est pourquoi, vous qui êtes d'authentiques croyants, ne méprisez pas les biens matériels qui, eux aussi, n'ont pu être créés que par la Volonté de Dieu, ce même Dieu que vous vous efforcez d'honorer. Cependant, ne vous laissez pas engourdir par le confort que peut vous apporter la possession de biens matériels. Faites-en au contraire un usage judicieux.
(tome 2 - conf. 29)
Lors d'un miracle, son processus de développement - qui exigerait normalement un temps assez long selon les conceptions terrestres - se déroule, certes, de la manière habituelle, mais avec une rapidité si extraordinaire (que ce soit grâce à un pouvoir spécialement accordé à un être humain ou de quelque autre façon) qu'en raison de l'exceptionnelle rapidité du processus on peut le qualifier de miraculeux, c'est-à-dire de miracle.
Il peut arriver aussi qu'il s'agisse de quelque chose qui dépasse le stade actuel d'évolution et s'accomplit grâce à une force concentrée. Mais jamais, au grand jamais, ce processus ne se produira en dehors des lois naturelles existantes, à plus forte raison en opposition avec elles.
(tome 2 - conf. 32)
Le savoir lié à la Terre veut conquérir, mais il s'avère à jamais incapable de recevoir de façon pure, et donc candide. Or, les forces qui viennent des plans situés en dehors de l'espace et du temps ne peuvent qu'être tout simplement reçues et jamais conquise.
(tome 2 - conf. 32)
Dans sa simplicité naturelle, la Vérité peut être comprise par tous les êtres humains. Mais dès l'instant où elle est rendue compliquée et incompréhensible, elle ne reste plus pure et vraie.
(tome 2 - conf. 40)
Les Commandement ne sont en réalité rien d'autre que l'explication de la Volonté divine qui repose dès l'origine dans la Création et à laquelle nul ne peut se soustraire, fût-ce de l'épaisseur d'un cheveu.
(tome 2 - conf. 43)
La connaissance de la Perfection de Dieu et le fait de ne pas la perdre de vue, voilà la clé de la compréhension de l'œuvre de Dieu dont l'être humain fait lui-même partie.
(tome 2 - conf. 43)
La Justice de Dieu exige que, quoi qu'il arrive ou soit arrivé, seul puisse pardonner, sur Terre ou ultérieurement dans le monde de matière subtile, celui qui a été lésé.
(tome 2 - conf. 43)
L'être humain n'a le droit et le pouvoir de pardonner que ce qui lui a été personnellement infligé par autrui, et cela uniquement s'il s'y sent poussé du fond du cœur et sans être influencé.
(tome 2 - conf. 45)
L’être humain ne doit jamais oublier que lui seul est tenu d’assumer l’entière responsabilité de tout ce qu’il ressent, pense et fait personnellement, et ceci même s’il a adopté sans réserve le point de vue d’autrui.
(tome 2 - conf. 49)
L’hérédité spirituelle n’existe pas !
Aucun être humain n’est en mesure de transmettre ne fût-ce qu’une parcelle de son esprit vivant !
(tome 2 - conf. 51)
Plus la pudeur est prononcée, plus noble est l'instinct et plus le niveau spirituel de l'être humain est élevé. C'est là le meilleur critère de sa valeur spirituelle intérieure ! Ce critère est infaillible et chacun peut aisément le reconnaître. Étouffer ou faire taire tout sentiment de pudeur physique équivaut toujours à étouffer en même temps les qualités les plus subtiles et les plus précieuses de l'âme, rendant ainsi sans valeur l'être humain en tant que tel.
(tome 2 - conf. 51)
Elles ne sont pas sans fondement, les heures où il semble qu'un jeune homme ou une jeune fille ait à porter toute la souffrance du monde et où naissent en eux des sentiments empreints d'un profond sérieux.
Même le fait si répandu de ne pas se sentir compris comporte effectivement beaucoup de vrai en soi. Les jeunes reconnaissent par moments le comportement erroné de leur entourage qui ne veut ni ne peut comprendre l'élan pur et sacré qui les pousse à prendre leur essor vers les hauteurs.
(tome 2 - conf. 51)
Considérez le penchant à la rêverie qui est le propre de la jeunesse non corrompue ! Il ne traduit rien d'autre que le sentiment d'avoir à prendre son essor, la volonté de s'arracher à la fange et l'ardente nostalgie de ce qui est idéal. Or l'inquiétude qui pousse ainsi les jeunes est le signe qu'il y a plus de temps à perdre, qu'il faut au contraire s'affranchir du karma en déployant toute son énergie et entreprendre sans délai l'ascension spirituelle.
(tome 2 - conf. 51)
Dès l'instant où l'être humain s'ouvre à l'amour pur, qu'il s'agisse de l'amour de l'homme pour la femme, ou inversement, de celui qu'il porte à un ou une amie, à ses parents ou à son enfant, peu importe ! S'il est pur, il offre avant tout l'occasion de s'affranchir du karma qui peut se dénouer "symboliquement" dans des délais très rapides. Il se "dessèche" puisqu'il ne rencontre plus chez l'être humain la moindre résonance en affinité avec lui, plus rien où il puisse s'alimenter. C'est ainsi que l'être humain devient libre et que commence l'ascension, la libération des chaînes indignes qui le retiennent.
En l'occurrence, l'intuition qui s'éveille en premier lieu est le sentiment de ne pas être digne de l'être aimé. Ainsi naissent ces deux éminentes vertus que sont la modestie et l'humilité ; s'y rattache le désir ardent d'étendre une main protectrice sur l'autre pour éviter que ne puisse l'atteindre aucune souffrance, d'où qu'elle vienne. L'expression : "Etre aux petits soins pour quelqu'un" n'est pas un vain mot ; elle traduit au contraire fort justement l'intuition naissante. Mais tout cela implique le don de sa personne et un grand désir de servir qui, à lui seul, pourrait suffire à se libérer de tout karma en très peu de temps, à condition toutefois que ce désir persiste et ne fasse pas place à des instincts purement sensuels.
Vient enfin s'ajouter à cet amour pur l'ardent désir de pouvoir accomplir de très grandes choses pour l'être aimé, et ceci dans le sens le plus noble, de ne le blesser ni l'offenser en rien, fût-ce par un regard, une pensée, une parole, et encore bien moins par un geste déplacé. Ainsi naissent les égards les plus délicats.
Il s'agit ensuite d'entretenir la pureté de cette intuition et de lui donner la primauté sur toutes les autres. Celui qui en est arrivé là ne voudra ni ne pourra jamais mal agir. Il en sera tout simplement incapable. Par contre, ses intuitions constituent pour lui la meilleure sauvegarde, la force la plus puissante qui soit ; elle sont ses conseillers et ses aides les mieux intentionnés.
Dans Sa Sagesse, le Créateur offrit ainsi une bouée de sauvetage qui est lancée plus d'une fois à chaque être humain au cours de son existence terrestre afin qu'il s'y agrippe et prenne son essor.
Cette aide est à la disposition de tous. Elle ne fait aucune distinction d'âge ni de sexe, ni entre pauvres et riches, ni même entre grands et petits de ce monde. Voilà pourquoi l'amour est assurément le plus grand don de Dieu !
(tome 2 - conf. 51)
Vivez le présent !
.....
Certes, par cet appel, j'exige que l'on savoure pleinement chaque minute, mais intérieurement, et pas seulement extérieurement ! Il faut que chaque heure du présent devienne pour l'être humain une authentique expérience vécue, la douleur comme la joie ! De toute son aspiration, de toutes ses pensées, de toutes ses intuitions, il doit être ouvert à chaque instant que lui offre le présent et être par conséquent en état de veille ! C'est seulement de cette manière qu'il tire de son existence terrestre le profit qui est prévu pour lui.
(tome 2 - conf. 59)
On peut certes évoquer aussi le passé pour en tirer des enseignements, tout comme on est en droit de rêver à l'avenir pour s'en trouver stimulé ; cependant, vivre – et vivre de façon pleinement consciente – voilà qui ne peut se faire que dans le présent !
(tome 2 - conf. 59)
Il ne s'agit pas de lever dévotement les yeux au ciel, de se tordre de repentir, de faire des génuflexions et de prier ; il s'agit au contraire de mettre la prière en pratique, de la vivre en une activité à la fois saine, joyeuse et pure. Il n'est pas question de quémander son chemin en gémissant, mais au contraire de le voir en élevant un regard empli de gratitude et de s'y engager dans la joie.
(tome 2 - conf. 60)
L'être humain a été pourvu de l'intellect afin que, pour chacune de ses vies terrestres, ce dernier serve de contrepoids vers le bas à l'élément spirituel qui tend vers le haut, de sorte que l'être humain qui séjourne sur terre ne "plane"pas exclusivement dans les hauteurs spirituelles, oubliant ainsi ses devoirs terrestres. L'intellect est également destiné à lui faciliter tout ce qui est du ressort de la vie terrestre, mais il doit avant tout transposer dans le cadre restreint de la terre le puissant élan vers ce qui est sublime, pur et parfait – élan propre à l'esprit dans son essence originelle – afin de l'extérioriser dans la manière de façon visible sur terre.
(tome 2 - conf. 66)
Il ne faut pas confondre maturité d'esprit et connaissance acquise. Vous ne devez jamais oublier qu'en réalité être spirituel équivaut à "avoir du cœur".
(tome 2 - conf. 66)
Pour l'être humain, le mystère n'a nullement sa raison d'être dans la création. Il ne doit pas y avoir de mystère car Dieu veut que Ses Lois qui sont à l'œuvre dans la création soient parfaitement connues de l'être humain afin qu'il puisse s'y conformer et, grâce à elles, accomplir et achever plus facilement son périple dans l'univers sans s'égarer par ignorance.
(tome 2 - conf. 66)
Tous ces extraits sont tirés de l'œuvre : "Dans La Lumière de la Vérité" - Message du Graal - de Abd-ru-shin
Nombreuses photos de fleurs extraites du site : www.fond-ecran-image.com
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Les 5 pages de ce dossier sur le Message du Graal :
- Message du Graal - Le livre
- La liste des 168 conférences
- L'auteur : Abd-ru-shin (Oskar Ernst Bernhardt de son nom civil)
- Des extraits de cet ouvrage
- Des liens pour commander l'ouvrage (avec possibilité de lire gratuitement certaines conférences en intégralité sur le site de l'éditeur : "Stiftung Gralsbotschaf" / "Fondation du Message du Graal"), des contacts pour les personnes qui veulent des renseignements.
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