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La situation des femmes a considérablement évoluée au cours du XXème siècle dans les pays modernes. Les femmes, qui autrefois s'occupaient de leur famille à la maison sous la dépendance d'un mari, ont à présent acquis une grande autonomie et travaillent à l'extérieur. Elles ont milité pour leur indépendance et elles l'ont acquise. Mais sont-elles vraiment plus heureuses pour autant ? Ce grand changement a-t-il contribué à un parfait épanouissement de la féminité ainsi qu'à un bonheur accru pour la société ?
Il faut reconnaître que de tout temps, l'être humain a recherché le bonheur sur terre. La femme, par sa délicatesse, est très sensible à la qualité de sa vie et elle ne peut s'épanouir réellement si elle vit dans de mauvaises conditions. L'expérience du passé fait ressortir l'état de soumission de la femme vis-à-vis de l'homme dans de nombreuses civilisations. Cela permettait de maintenir une certaine cohésion et un ordre dans la société. Cependant cet état de fait engendrait bien des souffrances chez les femmes. La plupart se soumettaient à cette façon de vivre et trouvaient une compensation dans le bonheur qu'elles éprouvaient en élevant leurs enfants. Les quelques rares qui osaient se révolter devaient faire preuve de beaucoup de personnalité et de force car elles étaient "condamnées" par la société.
Il était normal que la femme des siècles passés ait souhaité un changement dans sa façon de vivre car celle-ci n'était pas juste et ne pouvait contribuer au bonheur de l'humanité. Cependant les modifications apportées à la vie de la femme ont été assez importantes, réalisées sous le coup de l'indignation et du désir de liberté, et elles n'ont pas forcément été mûries par la réflexion qui conduit à une élévation de l'authentique féminité.
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Nous allons aborder un certain nombre de constatations qui, soit dévalorisent la femme ou lui sont néfastes, soit peuvent contribuer à son renouveau de manière durable et donc à son bonheur :
La masculinisation
Avec l'émancipation de la femme, on a abouti dans un certain nombre de cas, à la situation inverse de celle du passé, celle où la femme adopte un comportement proche de celui de l'homme. Par son habillement, sa coiffure, son métier, ses prises de responsabilités, ses traits de caractères, ses activités (dont celles sportives), elle a intégré dans sa vie un certain nombre de choses qui étaient autrefois réservées aux hommes. La femme a voulu devenir l'égale de l'homme. Cela est compréhensible et fondé pour ce qui concerne les droits propres à la justice de chaque pays, donc ce qui a trait au domaine matériel de l'existence, puisque les êtres humains doivent avoir les mêmes droits sans distinction de race, de religion, et donc aussi de sexe. Les lois doivent être équivalentes pour les hommes et les femmes.
Cependant, en voulant imiter l'homme dans sa vie quotidienne, la femme a laissé de côté de nombreuses facultés propres à la féminité et elle a ainsi beaucoup perdu.
Comparez l'habillement traditionnel de la femme dans divers pays du monde à l'habillement moderne d'une femme en pantalon, en short, en minijupe. Nous sommes tellement habitués à des accoutrements extravagants imposés par la mode que nous avons oublié de rechercher la beauté dans la façon de nous vêtir. Il en est de même pour la coiffure, le maquillage et la façon de se parer. Tout cela est attisé dans un but commercial et non par le désir d'embellir la femme ! La mode a aussi réussi à faire reculer la pudeur et à déshabiller la femme qui expose de plus en plus son corps à la vue de tous dans la vie courante.
Combien de femmes fument et boivent de l'alcool, nuisant à leur santé ainsi qu'à leur progéniture lorsqu'elles sont enceintes !
Dans ses activités, la femme moderne s'est aussi éloignée de son foyer où elle jugeait son travail ménager répétitif, peu gratifiant et manquant d'intérêt. Elle a certes pu découvrir des activités féminines qui ont contribué à son épanouissement comme des activités manuelles, artistiques, culturelles, de bénévolat etc. Mais elle a aussi introduit dans son quotidien des futilités ou des exagérations unilatérales qui ne favorisent pas une véritable féminité comme la pratique intensive d'un sport, le lèche-vitrines, la fréquentation du café, la pratique d'activités masculines ...
Cela semble banal parce que tout cela s'est introduit progressivement, en quelques générations seulement et l'on peut affirmer que c'est maintenant passé dans les mœurs. On ne se pose même plus la moindre question sur le sujet. Cependant, combien de ces habitudes dévalorisent la vraie féminité. En adoptant des caractéristiques masculines, les femmes n'ont-elles pas un peu mis de côté certaines valeurs spécifiquement féminines qui, bien conduites, contribuent au bonheur simple, mais durable ? D'un excès, on passe à un autre. La recherche du juste milieu avec la mise en pratique de tout le potentiel féminin pourrait apporter un réel épanouissement à chaque femme.
En adoptant des tâches auparavant réservées aux hommes, les femmes développent en elles une attitude masculine et perdent petit à petit des traits typiquement féminins. Ce qui n'est pas entretenu finit par disparaître. Or ce sont la vraie féminité et la vraie masculinité qui font la grande richesse de cette dissociation qui caractérisent les humains, ainsi que leur force et leur potentiel de réussite. Cette complémentarité est une émulation, source de développement et de progression. Si les femmes perdaient leur féminité et les hommes leurs caractéristiques viriles, on aboutirait à des conséquences dramatiques. C'est pourquoi il est si important que les femmes s'éloignent des pratiques visant à les masculiniser et qu'elles développent leurs caractéristiques féminines.
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Le travail
Les femmes ont de tout temps été destinées à s'occuper de leur foyer après leur mariage. Selon le métier de leur mari, elles participaient à certains travaux, la plupart du temps dans le cadre familial. Ce n'est que depuis quelques décennies que les jeunes filles poursuivent des études et qu'elles travaillent systématiquement à l'extérieur. Au point qu'une jeune femme ne se destinant pas à une carrière et choisissant de s'occuper de sa maison est devenue une exception. De nombreuses raisons ont contribué à cette transformation et, avec le nombre grandissant de divorces, toute femme prévoit à l'heure actuelle de pouvoir s'assumer matériellement pendant la durée de son existence.
Ce fait entraîne de nombreuses conséquences : répartition des tâches ménagères dans la famille ou bien surcroît de travail pour la femme, simplification de la cuisine et repas vite faits, enfants mis en garderie et à l'école très jeunes, enfants parfois livrés à eux-mêmes quand il n'y a personne à la maison.
La femme doit mener de front deux activités : au travail et à la maison. Malgré une bonne organisation, c'est beaucoup ! Cela entraîne un certain stress, une consommation importante de médicaments afin de pouvoir faire face aux obligations, une augmentation de consommation de biens (une seconde voiture et du carburant, de l'habillement, de la nourriture "toute prête", de l'électroménager pour faciliter les tâches ménagères, le besoin de se distraire et de prendre des vacances). La femme n'assume plus, par manque de temps, un certain nombre de tâches contribuant à la bonne santé, à l'équilibre et au bonheur de sa famille. Le nombre grandissant de problèmes liés aux adolescents provient souvent d'un manque de disponibilité de leurs parents ; l'éducation est réduite et déléguée aux personnes qui gardent les enfants.
Les femmes sont souvent fatiguées, parfois dépressives ; elles attendent avec impatience leurs prochaines vacances. Un grand nombre ne semblent pas pleinement épanouies dans leur travail.
Il ne sera pas effectué de jugement concernant le fait que la femme travaille à l'extérieur de son foyer ou non. Il appartient à chaque couple de réfléchir à la question. Cependant, pour son équilibre personnel, il sera toujours préconisé à toute jeune fille et à toute femme qui doit travailler, de s'engager dans une activité qui lui permette d'exprimer ses qualités féminines. Il existe suffisamment de métiers qui permettent d'aider la société en lui apportant une contribution typiquement féminine. Les métiers autrefois réservés aux hommes, exigeant un engagement viril, un travail très physique ou des tâches fort intellectualisées, ne permettent pas toujours aux femmes qui les exécutent d'exprimer leur formidable potentiel féminin et contribuent à les masculiniser, à leur détriment. Même si cela n'est pas visible immédiatement, c'est par exemple, une des causes qui engendre des difficultés pour avoir un enfant.
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Femme objet, futile, vaniteuse, soumise
Le comportement de la femme a une grande influence sur son destin, c'est-à-dire sur les événements qui surviennent dans sa vie. En n'ayant pas réellement trouvé la place qui leur revient et qui leur convient, bien des femmes ont adopté certaines attitudes regrettables, soit pour se "forger" une place de force ou bien, à l'opposé, elles se sont totalement effacées.
Celles qui n'ont pas tenté de se masculiniser ont parfois cherché à se mettre en valeur et à se faire remarquer à tout prix par un comportement choquant visant à leur donner de l'importance ou à les rendre désirables. La vanité féminine fait pitié, la provocation est indigne d'une femme.
D'autres, plus simples et plus humbles n'ont pas osé s'imposer, elles se sont effacées et sont devenues soumises (voir la conférence : la femme soumise).
D'autres encore, sont à l'aise et semblent épanouies, mais font preuve d'une grande superficialité. On ressent, à leur contact, un grand vide intérieur qu'elles tentent de combler par des bavardages vides d'intérêt et des activités futiles. Quel dommage !
Ces attitudes dévalorisent beaucoup la féminité. Il est certain que les femmes n'ont pas totalement conscience de leur potentiel, ni de leur véritable rôle sur terre. Mais, si elles le recherchent, elles le découvriront et leur condition s'améliorera.
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L'amour, le mariage
Quelle femme ne rêve pas de connaître un merveilleux amour et de pouvoir partager sa vie avec un conjoint dans le plus grand bonheur ?
Ce rêve peut se transformer en réalité pour tous les humains, il est accessible à tous. S'il n'est pas encore devenu une évidence partout, c'est parce que beaucoup de gens n'ont pas encore découvert ce qu'était le véritable amour, ni compris comment se réalisait une union harmonieuse et durable.
Les mariages conclus dans le passé l'ont été dans de nombreux cas sur des bases erronées. Les époux ne se choisissaient pas toujours mutuellement. C'était les parents qui "mariaient" leurs enfants, la plupart du temps pour des intérêts matériels qu'ils estimaient bons, sans se soucier des conséquences psychiques que pouvait engendrer une union sans amour.
A d'autres époques, les mariés se choisissaient mutuellement, mais toujours par calcul, sur des bases matérielles, en fonction de ce qu'ils recherchaient chez leur conjoint (la profession, la notoriété, la richesse, les conditions de vie ...). On concluait un échange de promesses dont celle de fidélité, mais le véritable amour en était exclu. L'homme s'engageait à travailler pour subvenir aux besoins matériels de la famille et la femme devait s'occuper des tâches ménagères, élever les enfants ... Dans un certain sens, elle se louait à un homme. Les jeunes filles issues de famille insuffisamment riches qui n'étaient pas demandées en mariage avaient deux solutions devant elles : soit se faire engager comme employée de maison au service d'une famille bourgeoise, soit prendre le voile dans un couvent. Si ces deux solutions ne leur plaisaient guère, pour y échapper, elles acceptaient n'importe quelle demande en mariage.
Le mariage donnait aux jeunes filles la possibilité d'exercer une activité féminine qu'elles avaient apprise durant leur adolescence pour entretenir un foyer avec l'espoir d'une certaine liberté d'action.
L'homme étant le "maître", elles dépendaient de son bon vouloir, de son caractère, de ses qualités et défauts. La religion ayant entretenu le culte de la fidélité, quelles que soient les conditions de vie survenant durant la vie commune, elles supportaient la vie comme une fatalité, qu'elle soit heureuse ou non. Il n'y a pas eu de statistiques établissant le taux de réussite de telles unions. Mais avec le développement de l'instruction, l'élargissement de l'horizon de la vie et la réflexion qui s'en est suivie, les femmes n'ont plus voulu connaître des mariages de ce genre-là !
Depuis plusieurs décennies, l'évolution du monde moderne a transformé le mode de réalisation des unions. Les partenaires se choisissent désormais eux-mêmes. Le nombre de mariages réalisés sur la base d'un amour commun a donc considérablement augmenté. Cependant, le bonheur consécutif à cette base plus saine, n'a pas duré très longtemps. Avec le temps, le pourcentage de divorces n'a cessé de croître, si bien que l'on a adopté la solution de l'union libre, du mariage à l'essai, de la vie commune sans engagement. Il est ainsi plus facile et plus rapide de se quitter et de changer de partenaire en cas de déception et de mésentente.
Quelles que soient les époques et les circonstances, même en disposant d'une totale liberté, il semble que les gens n'aient pas encore découvert les bases saines d'une union heureuse, ni les conditions d'un amour durable.
Certes, la plupart des hommes et des femmes savent reconnaître qu'ils éprouvent un sentiment d'amour pour quelqu'un, mais l'analyse qu'ils en font n'est pas conçue sur les bases saines et sûres qui peuvent laisser présager l'entente et le bonheur avec assurance.
Les bases d'une union harmonieuse :
Voici quelques bases, non exhaustives, mais qui n'en constituent pas moins une grande chance de réussite dans la vie d'un couple :
Prendre le temps de se connaître
Lors d'une rencontre débouchant sur une attirance profonde entre deux êtres, il ne faut pas se laisser aller sans la moindre réflexion et arriver à une conclusion trop hâtive de ce "coup de foudre" amoureux. L'être humain ne doit pas se comporter comme un animal guidé par ses instincts. L'homme est un esprit bien plus élevé que l'animal et il possède en lui les facultés de construire sa vie d'une manière exemplaire. Il lui suffit d'utiliser ces facultés, d'examiner les événements et de réfléchir à la situation qui se présente.
Ceux qui ne sont pas à la recherche d'une aventure sentimentale sans lendemain feront preuve de réserve et prendront du temps pour apprendre à connaître l'autre. Lorsqu'on est amoureux, tout est beau, chacun cherche à faire plaisir à l'autre et ne montre que ses qualités. Mais dans la vie, des événements difficiles se présenteront et pour connaître les réactions, le comportement profond de l'autre, il faut partager un certain nombre de rencontres dans diverses situations. Si des surprises importantes se font jour, il faut en discuter en commun, voir si un accord est aisément réalisable ou non, si chacun est prêt ou non à faire des concessions ou des efforts pour se changer ...
Il est important de voir vivre l'autre dans son milieu habituel, en famille, avec les amis, dans son travail et ses diverses activités. L'observation de son comportement avec les autres, présage de son futur comportement en couple.
Si l'on observe certains défauts, mieux vaut en être averti et juger si on saura les supporter. Car il ne faut pas compter sur un changement de comportement du conjoint. C'est rare et combien l'ont espéré en vain ! Si trop d'incompatibilités se font jour, il est préférable d'avoir le courage de stopper la relation rapidement plutôt que de la prolonger avec tous les risques de souffrance que cela entraînerait.
Les classes sociales et l'éducation
Selon le milieu dans lequel on naît, on reçoit une certaine éducation, une moralité et des principes de vie, qui sont différents selon les familles et qui ont contribué à l'établissement de classes sociales, souvent en relation avec la profession.
Cela n'est pas à négliger. En effet, les personnes d'une classe sociale précise sont capables de se comprendre entre elles, alors qu'elles éprouvent plus de difficultés à comprendre les membres des autres classes. Elles se jugent mutuellement et cela peut entraîner des dissensions, des désaccords pouvant être importants, jusqu'à des disputes et des actes répréhensibles.
C'est un fait normal étant donné que les gens n'ont pas tous le même vécu, ils ne peuvent donc pas toujours comprendre ce qu'ils n'ont pas eux-mêmes vécu. "On se comprend mieux entre gens du même monde" dit le proverbe avec raison. L'éducation et les principes moraux qui ont été inculqués auront une influence sur le comportement tout au long de la vie.
C'est ainsi qu'une meilleure harmonie résultera dans un couple où les deux individus appartiennent à la même classe sociale ou à des classes sociales proches et où ils ont reçu une éducation similaire.
Cela ne signifie pas qu'une union de personnes issues de classes différentes soit impossible, mais il en résultera davantage de difficultés, une moindre compréhension et peut-être plus de souffrances. Il est préférable que la différence de classe sociale et d'éducation ne soit pas trop importante pour assurer une longue durée de vie au couple.
Les occasions de rencontre
La vie moderne occasionne beaucoup de déplacements de personnes et donc de rencontres, de partages, d'échanges. Cela favorise les contacts entre les gens de sexes différents, beaucoup plus qu'autrefois où la femme restait à la maison et où l'homme travaillait dans son atelier ou aux champs. De nos jours, lorsque surviennent des difficultés dans un couple, ou bien de la lassitude ou même de la déception, les nombreuses occasions de rencontre donnent la possibilité d'exprimer ses ennuis, de se faire consoler, de se changer les idées en cherchant à se distraire. Lorsque ce partage se déroule entre un homme et une femme, il existe toujours un risque que cela débouche sur une attraction réciproque. Le proverbe dit bien que la chair est faible, cela se constate facilement. C'est ainsi qu'il est indispensable de prendre des précautions dans ses relations lorsqu'on vit déjà en couple. Il ne faut pas favoriser les occasions de rencontres trop intimes entre personnes de sexe opposé. Il est préférable même de les éviter et lorsque cela n'est pas possible, il est indispensable d'être sur ses gardes et d'émettre des pensées de défense et de protection pour qu'aucune tentation ne puisse agir.
La puissance des pensées d'infidélité et de plaisir plane au-dessus des êtres humains, plus forte et plus alimentée que la centrale des pensées honorables de la fidélité et elle est prête à s'engouffrer, à entretenir et à faire grandir la moindre pensée naissante en un cerveau. (conférence : le pouvoir des pensées). Il devient ensuite difficile de s'en débarrasser, même si on le veut.
Des couples ont été désunis suite à un repas en tête-à-tête avec un partenaire qui n'est pas le conjoint, à un voyage d'affaires d'un patron avec sa secrétaire ou lors de rencontres trop fréquentes avec de bons amis.
La femme doit particulièrement être vigilante dans ce domaine et donc éviter les occasions de rencontres qui peuvent constituer un risque. Elle en est parfaitement capable, il suffit qu'elle le veuille. Ainsi, elle entretiendra l'union de son couple.
Une femme ou une jeune fille ne devrait jamais entretenir une relation avec un homme marié. Combien de jeunes femmes qui sont la maîtresse d'un homme marié attendent désespérément que celui-ci quitte sa femme comme il leur promet. Leur attente gâche leur vie et elles paient ainsi leur imprudence de ne pas avoir coupé immédiatement un sentiment naissant envers un homme marié.
Une preuve appuyant les risques engendrés par les rencontres : lorsque vous mettez fréquemment en présence un groupe d'hommes et de femmes célibataires (dans les regroupements de jeunes, pendant les vacances, professionnellement, au sein de clubs), il se forme en très peu de temps un grand pourcentage de couples !
Donner avant de recevoir
Dans une vie de couple, il y a obligatoirement le "partage" de biens des choses, de moments de vie etc... Or, l'égoïsme ayant une place de roi dans notre monde, on constate que nombre de personnes attendent beaucoup de l'autre, sont exigeantes même. Elles sont remplies de désirs qui ne sont d'ailleurs pas toujours exprimés. Leurs souhaits sont innombrables et lorsqu'ils ne sont pas satisfaits, elles se plaignent, font une mauvaise tête, sont désagréables et finissent par être malheureuses par leur propre faute.
En effet, elles ont oublié qu'avant de recevoir de la part des autres, il est indispensable auparavant de donner soi-même. Comment exiger de l'attention de son conjoint si on ne fait pas soi-même preuve de gentillesse à son égard par exemple ? Comment vouloir qu'il vous fasse rire, si l'on est de mauvaise humeur ? Comment lui demander de travailler beaucoup alors que la femme passe son temps à bavarder avec les voisines ? etc.
On ne peut exiger des autres quelque chose que l'on n'est pas capable de réaliser soi-même. Donnons l'exemple en premier.
Que la femme accomplisse d'abord les tâches qui lui incombent, consciencieusement, dans la joie, avec le désir de combler sa famille d'une façon saine et juste et elle recevra en retour naturellement la réalisation de ses souhaits à conditions qu'ils soient pertinents. Elle cessera ainsi d'être constamment insatisfaite.
Le conjoint idéal
La plupart des femmes souhaitent rencontrer le grand amour et désirent aussi que cet homme soit le plus parfait possible. Elles se représentent un homme idéal pourvu d'un certain nombre de traits de caractère et de qualités.
Cela est compréhensible et même réalisable à certaines conditions, entre autres, celles qui découlent des lois de la vie (expliquées dans la conférence : les lois de Dieu). Dans le mariage, il y a en effet deux principes qui s'appliquent :
1) Nous rencontrons des gens qui nous ressemblent et "qui se ressemble, s'assemble" ;
2) Il n'y a pas d'injustices, il ne nous arrive que ce que nous méritons et ce qui est utile à notre évolution.
Les couples se forment donc en fonction d'un minimum d'affinité, qui peut être une qualité ou un défaut commun, une attirance, une passion commune (le sport, la musique ...). Nous attirons un conjoint qui nous ressemble.
Bien des femmes se plaignent de n'avoir que des relations malheureuses. Elles rejettent toujours la faute sur le conjoint qui a tous les défauts ! En réalité, pour arranger les choses, elles devraient reconnaître que ce sont elles qui attirent ce genre d'homme et elles devraient chercher ce qu'elles devraient changer en elles-mêmes. Lorsque la même situation se reproduit plusieurs fois, c'est uniquement en se remettant en cause que l'on a des chances de la voir enfin cesser.
Les êtres humains ont tous des défauts mais bien peu s'en préoccupent en cherchant à les éliminer et à les remplacer par des qualités. Seules les souffrances éprouvées au cours de la vie - y compris en vie de couple - peuvent les inciter à réfléchir et à se transformer.
Les difficultés que nous rencontrons au cours de la vie, donc éventuellement en couple, peuvent aussi résulter de choix erronés effectués lors de nos vies passées. Par les expériences que nous vivons, nous est offerte la possibilité de prendre conscience de nos erreurs et donc de nous corriger.
Dans la recherche de l'homme idéal, il ne faut pas oublier que l'homme et la femme sont très différents par leur nature et qu'ils sont donc aussi complémentaires. Un minimum d'affinités est nécessaire pour constituer un couple et bien s'entendre. Mais pour la répartition de certaines tâches et la réussite de leur activité, la complémentarité de leurs facultés sera garante de succès.
Si l'on veut rencontrer quelqu'un de très bien, la meilleure solution est d'agir de toutes ses forces pour devenir soi-même quelqu'un de vraiment bien. Puisque nous vivrons avec quelqu'un qui nous ressemble, plus nous nous efforçons de développer des qualités, plus le compagnon de vie qui se présentera sera lui aussi noble de cœur. C'est sans doute exigent, mais c'est une clé importante de la réussite de la vie de couple.
Bien des femmes se posent la question de savoir comment elles reconnaîtront l'homme de leur vie ou bien si celui qu'elles ont rencontré est réellement l'homme avec lequel elles doivent s'engager.
La réponse est simple : quand on a découvert l'homme idéal, c'est une telle évidence que la question ne vient même pas à l'esprit ! -ceci explique aussi qu'il peut exister une prédestination, c'est-à-dire que des personnes décident dans l'au-delà de venir s'incarner sur terre à la même époque et qu'il est prévu qu'elles formeront un couple. Un puissant courant les attire l'une envers l'autre lorsqu'elles se rencontrent et elles savent se reconnaître. Elles ressentent d'ailleurs souvent l'impression qu'elles se connaissent déjà.
Pour celles qui ne sont pas prédestinées, il existe souvent plusieurs possibilités de rencontres. Elles seront présentées sur le chemin de leur destin en fonction des orientations de vies qu'elles se seront choisies. Il ne sert à rien de "chercher à tout prix" un compagnon, on risque d'accumuler les expériences malheureuses. On se donnera les meilleures chances en se préparant à devenir quelqu'un de bien et à faire confiance à la destinée qui ne manquera pas de nous présenter le compagnon mérité.
Quelques exemples :
Une personne un peu paresseuse spirituellement et qui recherche une vie facile et confortable va peut-être tomber sur un conjoint qui lui mènera la vie dure car seule la souffrance peut la réveiller et empêcher qu'elle gaspille inutilement son temps sur terre !
Une femme qui constate (trop tard) de graves défauts chez son mari donne la preuve qu'elle n'a pas été assez vigilante lors son choix et qu'elle a sans doute favorisé des questions secondaires plus futiles au lieu de considérer celles qui sont fondamentales.
Une fille "facile" ne pourra pas avoir de relation durable. Elle se plaindra toujours du manque de sérieux ou de maturité de ses copains alors que c'est elle qui est en cause. Un garçon sérieux ne peut être attiré par elle.
Le "coup de foudre" - en dehors de celui qui provient uniquement d'une pulsion sensuelle - existe réellement pour les gens prédestinés au moment où ils se retrouvent.
L'indépendance du couple
Lorsqu'un couple se forme, il doit apprendre la vie à deux. Plusieurs mois sont nécessaires pour parvenir à l'harmonisation de deux vies qui étaient séparées et donc différentes auparavant. L'amour qui unit ces deux êtres va leur permettre de minimiser les différences qui existaient, d'élaborer un rythme de vie commun et de construire leur bonheur.
Or, il n'est pas rare que, dans l'entourage du couple naissant, un certain nombre de personnes cherchent à lui prodiguer aide et conseils. Elles sont certes animées des meilleures intentions et souhaitent faire profiter de leur expérience un couple qui n'en a pas ou bien procurer des biens matériels pour permettre de bien démarrer, selon leur avis.
Ces personnes bien intentionnées, souvent issues de la famille, ne tiennent pas compte de certains principes :
. Chacun a besoin de vivre ses propres expériences pour qu'elles lui soient profitables. Elles sont très différentes d'un être à un autre. Il doit les découvrir lui-même et les vivre personnellement pour en tirer les leçons. Donner trop de conseils peut influencer défavorablement quelqu'un en lui ôtant une partie de sa clarté de jugement et limiter la richesse des expériences qu'il pourrait réaliser dans sa vie.
. Il faut apprendre à connaître la valeur des choses et des biens. En étant comblé dès le début de tout ce qui est nécessaire matériellement, on ne permet pas de prendre conscience de cette valeur, ce n'est pas forcément éducatif. Alors qu'acquérir en couple, parfois grâce à certaines privations, l'ensemble des biens utiles à la vie familiale, leur fait acquérir une plus grande valeur. Il ne faut pas priver le couple des souvenirs attachés à sa construction personnelle.
. Le couple a besoin de liberté. Il faut le laisser libre dans ses choix de vie et lui permettre de vivre son intimité. L'entourage ne doit pas se permettre de commenter toute décision. Il ne doit pas non plus "déranger" un couple en imposant des visites trop fréquentes, voire en s'installant chez ce couple. Les prétextes d'amitié ou d'obligations familiales utilisés peuvent constituer des abus nuisibles à la cohésion du couple et ont déjà entraîné la rupture d'une union.. Il n'est pas souhaitable qu'un couple vive chez les parents de l'un d'entre eux non plus, sauf dans des appartements séparés.
En choisissant de fonder un couple puis une famille, on coupe une partie des liens familiaux existants auparavant pour en créer d'autres. Les rapports familiaux deviennent différents ; de chaque côté on doit respecter l'autre en lui laissant sa liberté. Ces liens peuvent se poursuivre s'ils sont sains et bénéfiques. Mais dans le cas où ils deviendraient une entrave, et même seraient source de conflit, il est préférable de les suspendre. En effet toutes les coutumes familiales ne sont pas bonnes, il faut exercer son jugement et n'accepter que celles qui sont bénéfiques.
Partager des idéaux communs
L'élément le plus important pour la pérennité d'un couple et son bonheur est le partage d'idéaux communs. Ce sera le guide et le soutien du couple tout au long de sa vie. Il sera à la base d'un but noble qui unira le couple au milieu de toutes les difficultés de l'existence.
C'est peut-être aussi ce qui, hélas, est le moins pris en considération.
Cet idéal doit en premier lieu exister au plus profond de chaque être. Il se compose des différentes valeurs qui ont été développées au cours des vies successives et il comporte donc des vertus relevant de la moralité ainsi que des qualités : la franchise, la sincérité, le respect d'autrui et de la nature, l'honorabilité, la fidélité, l'ardeur au travail, la confiance, la bonté, l'humanisme, la reconnaissance, l'honnêteté, la persévérance, l'amabilité, la pondération...
Cela se traduit ensuite par des jugements, par des prises de position concernant de nombreux domaines de la vie courante puis par des engagements et des choix de vie. Citons : l'attitude en face de l'argent et les biens matériels, l'utilisation de ses revenus, de son temps libre, la prise de responsabilité dans des groupements ou associations, le choix politique, la religion, l'éducation des enfants... jusqu'au comportement quotidien en chaque situation.
En fonction des choix exprimés se détermine le but que l'on fixe à son existence.
Partager le même but dans la vie d'un couple semble indispensable à son union. Sinon un écart risque de se creuser progressivement et il peut déboucher un jour sur un abîme gigantesque. Il devient alors impossible de se comprendre, il n'y a plus de dialogue, la séparation se profile ...
Or, peu de gens ont un but réellement clair dans leur vie. Beaucoup désirent mener une vie heureuse qu'ils pensent obtenir en accumulant quantité de biens matériels. L'amour et la création d'une famille font aussi souvent partie de leurs souhaits. Mais un but réellement élevé, qui soit au-dessus du monde matériel, qui ennoblisse l'être humain et qui contribue à la promotion de l'humanité est bien rare. Le but lié au sens de la vie est abordé dans la conférence : la réincarnation, le sens de la vie.
Au cours de son existence, un couple traversera obligatoirement toutes sortes d'expériences et de problèmes divers. Si le couple a été bâti sur des bases sûres, comme celles exposées ci-dessus, il sera fort pour affronter les difficultés et il parviendra à les surmonter plus aisément, chacun étant un soutien pour l'autre. Toutes les expériences vécues contribueront à faire mûrir le couple et à élever l'esprit de chacun. Un vrai couple constitue un stimulant pour l'évolution de chaque partenaire, il donne la possibilité de s'ennoblir dans le bonheur. De plus, en une activité bénéfique, son rayonnement rejaillit sur son entourage, l'encourageant, le vivifiant, l'aidant aussi à progresser.
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La sexualité
C'est un domaine où l'on est, là aussi, passé d'un excès à l'autre.
Dans le passé, les relations sexuelles ont été majoritairement unilatérales. L'homme recherchait la satisfaction d'un besoin et d'un désir, commandait la quantité et la qualité des rapports des époux sans se préoccuper de l'avis de la femme. On avait inculqué à celle-ci que c'était son "devoir" d'épouse que de se soumettre à cette situation. Le fait que le sujet soit tabou empêchait toute évolution de la situation.
Les changements de mœurs des années 60 ont transformé les choses. Les femmes ont exigé qu'on les respecte davantage et les relations intimes ont pu devenir enfin un moment de bonheur vraiment partagé.
Cette situation aurait pu demeurer saine si la sexualité était restée à sa place, c'est-à-dire un moment parmi tant d'autres dans la vie d'un couple qui permet de se rapprocher, de partager de la tendresse, du bonheur, d'une façon stimulante. Mais nombre d'êtres humains y ont vu le summum de ce qu'ils étaient capables d'éprouver sur terre et ils en ont usé et abusé d'une façon exagérée. Certains ont en même fait la priorité de leur vie pendant un certain nombre d'années. La situation qui place la sexualité parmi les préoccupations prioritaires d'un être humain n'est pas saine. Il y a tant d'éléments bien plus essentiels dans la vie qui sont négligés à côté ! Tout excès nuit. Un juste équilibre de toutes les activités terrestres est nécessaire pour une véritable harmonie.
Une femme se causera toujours du tort, de la déception et de l'insatisfaction si elle tombe sous l'emprise de la sexualité pour elle-même ou pour satisfaire son partenaire. Elle est capable de trouver un équilibre dans ce domaine, de dialoguer sur le sujet avec celui qu'elle aime pour arriver à un accord satisfaisant.
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Le célibat
Les femmes ont de tout temps entendu dire que leur vie n'aurait aucun sens si elles restaient seules. "Il faut se marier et avoir des enfants" disaient les mères à leurs filles. On se moquait des "vieilles filles" autrefois. La plupart des femmes souhaitent ne pas vivre seules. Lorsqu'elles sont célibataires, il est bien rare qu'elles l'aient décidé elles-mêmes. Et pourtant, il est tout à fait possible qu'une femme vive seule tout en étant épanouie. Le but de la féminité n'est ni le mariage, ni la maternité ; ce but est bien plus élevé. Il est en relation avec les particularités féminines, il est indépendant de la vie en couple ou du célibat.
Cependant, en considérant les difficultés de la vie actuelle, une femme seule devra faire preuve de beaucoup de force pour les affronter. La protection d'un mari, de nos jours, permettra davantage à une femme de développer véritablement ses qualités féminines. Nous ne vivons pas encore dans un monde idéal, et il faut s'adapter.
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Les relations avec les enfants
Féminité a toujours rimé avec maternité. C'est la femme qui donne effectivement naissance aux enfants. Mais pour élever et éduquer les enfants, la suprématie féminine est maintenant remise en cause. Un homme ne peut-il pas le faire aussi bien qu'une femme ? Les avis sont partagés.
Il est vrai qu'autrefois, le père intervenait peu auprès des jeunes enfants, si ce n'était pour faire preuve d'autorité. Ce n'est qu'à partir d'un certain âge que s'effectuait un rapprochement, quand l'enfant atteignait une indépendance relative et souvent quand il était capable d'effectuer un peu de travail.
Les pères d'aujourd'hui sont bien plus proches de leurs enfants, et cela dès la naissance. Les liens avec leurs enfants sont beaucoup plus intimes, le dialogue plus important. Les rapports sont plus étroits. Tout le monde peut bénéficier ainsi de ces nouveaux échanges familiaux car le partage des avis et des expériences de chacun, s'il y a écoute respective, contribue à un enrichissement extraordinaire de la cellule familiale.
Par contre, le mélange et les échanges de tâches ne doivent pas s'effectuer sans discernement. Les facultés personnelles de la femme et de l'homme les rendent aptes à des tâches différentes. C'est ainsi car ils sont complémentaires. Vouloir transformer cet état de fait est aller à l'encontre de la nature. Il est préférable de les accepter et de s'insérer dans ce qui naturellement émane de chacun.
C'est ainsi que la femme est plus proche des tout jeunes enfants. Son intuition plus développée que celle de l'homme lui permet de mieux les comprendre, de mieux percevoir leurs besoins et leurs problèmes tant qu'ils ne parlent pas.
Une mère rapportait, par exemple, que lorsque ses enfants étaient malades, elle avait mal au même endroit qu'eux. Elle ressentait un mal de gorge ou des douleurs aux oreilles en même temps qu'eux. Elle avait donc ainsi un bon diagnostic. Elle n'avait pas besoin de se faire soigner elle-même, le mal disparaissait ensuite tout seul.
Cette sensibilité est accordée à la féminité pour qu'elle l'utilise au profit de sa famille. Il est de son devoir de l'entretenir et elle possède tous les dons requis pour s'occuper des enfants. Elle devra ressentir ce dont chacun a besoin car tous les membres de la famille sont différents et donc uniques. C'est une grande responsabilité et un énorme travail.
La femme possède aussi un don pour soigner et comprendre les malades. Si elle y consacrait du temps, elle pourrait s'instruire de nombreux remèdes naturels pouvant soulager rapidement les petits incidents de la vie de sa famille. Sa douceur compatissante est déjà un baume consolateur. Mais à l'heure actuelle, on se rend aux urgences de l'hôpital pour le moindre incident ! Réapprendre à prodiguer des soins simples est une belle tâche.
Lorsque les enfants grandissent, l'autorité du papa est souvent la bienvenue. Mais le père peut aussi apporter une foule de choses aux enfants. Ce qui est important, c'est que le père et la mère tiennent le même langage et décident des mêmes règles envers les enfants. Ils doivent impérativement être solidaires dans leurs décisions devant les enfants, sinon ceux-ci ne peuvent pas comprendre et ils risquent de profiter de la situation.
A l'adolescence, lorsque les enfants s'échappent davantage de la maison et prennent un peu d'indépendance, la mère ne doit pas relâcher sa vigilance envers eux. Même si les rapports changent, et c'est normal qu'ils évoluent, elle doit toujours être très attentive et maintenir un bon dialogue. En fait, sa situation de mère doit se transformer en celle "d'amie" de ses enfants. C'est de cette façon qu'elle maintiendra de bons rapports avec eux. De gros problèmes peuvent encore survenir à l'adolescence ; c'est une période à ne pas négliger où l'enfant prend contact avec la vie du monde et où il a encore besoin du plus grand soutien, même s'il laisse paraître le contraire.
Ensuite, lorsque ses enfants la quitteront pour s'élancer dans leur vie d'adulte, la mère devra accepter de les laisser vivre leurs expériences. Elle ne devra plus les "couver", les conseiller en permanence, exiger des visites régulières, s'imposer chez eux. Le détachement est parfois très dur, mais il fait partie de la vie. Les coutumes familiales ne doivent pas constituer une entrave au développement de chacun. Tout être recherche sa liberté et il doit aussi l'accorder aux autres.
Les maux féminins
Qui n'a pas entendu cette phrase : "les femmes ont toujours quelque chose", sous-entendu, quelque chose qui ne va pas, un petit souci de santé ou une contrariété qui les rend maussades !
Il faut reconnaître que les femmes, à partir de l'adolescence, sont davantage sujettes aux problèmes de santé que les hommes. Les organes féminins sont souvent mis en cause : douleurs des menstruations, parfois impossibilité d'avoir un enfant ou grossesse difficile, puis fibrome, opération de l'utérus, cancer du sein, ménopause perturbante ... Mais ce n'est pas tout, il y a aussi beaucoup de migraines, d'insomnies, de fatigue et de dépressions qui jalonnent la vie des femmes, sans compter toutes les maladies courantes.
Tandis que la plupart des hommes traversent la vie en étant rarement malades jusqu'à la retraite, presque toutes les femmes ont régulièrement des petits désagréments. Pourquoi donc ?
On peut attribuer cette constatation à la sensibilité féminine qui fait que la femme est davantage perturbée par tous les soucis de la vie. Alors que l'homme oublie rapidement un souci et se remet vite au travail, la femme analyse davantage tout problème, elle en est plus marquée, elle ne le "digère" pas aussi vite et ... peut "s'en rendre malade".
Dans le dossier "l'origine de la maladie", il est expliqué comment les problèmes non résolus engendrent les maladies et que la plus grande partie des maladies sont d'origine psychosomatique. Et pour guérir, il faut remonter jusqu'à la source du souci.
Ainsi, à chaque fois qu'un problème de santé se fera jour, toute femme aura grand avantage à réfléchir.
Elle pourra chercher dans les explications sur l'origine des maladies à quelle cause psychique correspond son mal, seule ou à l'aide de thérapeutes qui pratiquent dans ce sens.
Voici quelques exemples de relations entre des affections précises et leur correspondance psychosomatique :
Un kyste aux ovaires est en relation avec une perte affective
Un fibrome de l'utérus dénote un conflit de fertilité ou de créativité
Un petit conflit créera un kyste, un gros conflit un cancer du sein en cas de perte affective ou séparation dans des problèmes mère/enfant ou femme/conjoint -selon que le sein atteint est le gauche ou le droit.
Une cystite apparaît chez une femme qui ne trouve pas sa place, son identité, c'est un conflit de territoire.
Cela représente une aide immense que de savoir ce qui a pu engendrer une maladie. Pour les femmes, les relations familiales sont très souvent en cause. Toutes sortes d'épreuves familiales sont vécues au cours de la vie et bien des femmes ont du mal à les surmonter. Elles en sont plus ou moins affectées et cela leur crée des maladies. Pour être moins touchées par ce genre de soucis, les femmes ne doivent-elles pas apprendre à vivre les relations familiales autrement que jusqu'à présent et que ce que les coutumes imposent ? En vivant de manière plus juste le mariage, en créant un foyer harmonieux, en se détachant de ses enfants quand ils font leur vie, en s'occupant de sa vie personnelle avec un but élevé, on s'évitera bien des soucis ... et donc des maladies.
La femme aura aussi intérêt à se poser des questions sur sa vie, sa façon de vivre par rapport aux lois de Dieu et à la véritable féminité.
Il n'est pas toujours facile de trouver ce qui doit être modifié dans la vie, il faut vraiment s'en donner la peine jusqu'à ce que l'on trouve ! L'intuition féminine redécouverte sera une aide considérable.
Dans d'autres conférences du site, il est précisé qu'une partie des problèmes que nous rencontrons dans la vie doivent être considérés comme des "avertissements" pour nous faire réfléchir et souvent nous faire prendre conscience de ce que nous devons modifier dans notre vie. Ces problèmes rencontrés peuvent se traduire, entre autres, par des soucis de santé. (conférence : "les soucis")
Beaucoup de gens passent à côté du vrai sens de la vie et donc s'égarent dans des activités inutiles pour l'évolution de leur âme. Par exemple, on peut citer les gens qui consacrent leur vie entière au travail, sacrifiant tout le reste. Un grave problème de santé qui survient : problème cardiaque, grande souffrance physique, peur de mourir... pourra constituer un coup d'arrêt salutaire dans leur élan qui les conduit à l'abîme spirituellement. Cloués au lit, ils sont "contraints" de subir et de réfléchir. Et parfois, certains prennent conscience qu'ils avaient oublié des valeurs importantes au cours de leur vie. Ils décident alors de consacrer davantage leur temps à d'autres choses qu'à l'argent ou à leur notoriété par exemple et ils modifient leur façon de vivre, en général en se tournant davantage avec humanisme vers les autres.
Un certain nombre de femmes ne parviennent pas à avoir un enfant au moment où elles le désireraient. Cela les contrarie énormément et elles consacrent infiniment d'énergie pour parvenir à être enceinte. Les recherches qu'elles effectuent les conduisent souvent à faire des choses qu'elles n'auraient pas réalisées sans ce problème, à effectuer des prises de conscience, des modifications dans leur vie, voire parfois à adopter un enfant.
Bien des désagréments typiquement féminins sont apportés aux femmes par les fils du destin pour les faire réfléchir sur ce qu'elles ont encore besoin d'apprendre et de développer pour parfaire leur véritable féminité.
Lorsqu'un problème de santé vient la déranger, si toute femme se posait cette question : "qu'ai-je à apprendre à travers cela ?" et qu'ensuite elle cherche de toutes ses forces jusqu'à ce qu'elle trouve la réponse, elle progresserait dans son évolution à une vitesse phénoménale ! Lors de la ménopause, les désagréments si souvent constatés sont envoyés à la femme comme un dernier appel : celui de se dépêcher d'acquérir ce qui lui manque encore pour réaliser sa vraie mission de femme sur la terre avant que sa vie ne s'achève.
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Le rôle de la femme
L'homme et la femme sont différents, pas uniquement physiquement. Avant même leur incarnation terrestre, ils possédaient un genre différent et lors de leur venue sur terre, ils ont endossé un vêtement, leur corps terrestre, qui correspondait au genre d'activité qu'ils s'étaient choisi. Comme il est expliqué dans la conférence "la naissance de l'homme", les êtres humains sont originaires du Paradis situé dans l'au-delà. Inconscients à l'origine, il est nécessaire qu'ils viennent sur terre pour devenir conscients, apprendre, vivre de nombreuses expériences qui contribueront à leur évolution et à leur perfectionnement. Dès le départ, un premier choix s'offre à eux : soit développer des caractéristiques fortes et viriles dans le but d'exercer une activité plus rude et donc devenir une âme masculine, soit s'orienter vers des activités plus fines, délicates et sensibles et devenir une âme féminine. Ce choix leur restera pour l'ensemble de leur existence. Cette dualité existe car il n'est pas possible que l'être humain porte en lui toutes les facultés. Il en découle une complémentarité homme-femme nécessaire qui peut ainsi déboucher sur la perfection si chacun remplit correctement son rôle spécifique. C'est aussi pourquoi ces deux éléments aspirent tant à leur union.
Dès la sortie du Paradis, il est attribué aux âmes des atouts différents en vue de les aider à vivre pleinement dans leur particularité.
L'homme, avec ses qualités de force, de courage, d'intrépidité, est prévu pour agir davantage dans le monde matériel pour les travaux physiques et intellectuels qui sont indispensables sur terre.
La femme elle, par une délicatesse plus prononcée, doit former le pont entre la patrie spirituelle qu'est le Paradis et le monde matériel. Comme le but de l'existence doit reconduire les humains vers le Paradis à l'état d'esprits accomplis et parfaits, il est indispensable qu'ils n'oublient pas ce but et donc, pour éviter qu'ils ne s'égarent dans la matière, la femme est chargée de maintenir éveillée en tous cette notion de perfectionnement.
La femme doit être un guide pour l'ensemble des humains. Elle doit exercer son influence bénéfique pour conduire l'humanité vers le bien. Sa fine intuition lui permet de percevoir davantage que l'homme tout ce qui peut contribuer à ce but. Elle peut ressentir, par une liaison entretenue avec son origine spirituelle de quelle manière doit se comporter l'humanité pour évoluer dans le bon sens et promouvoir l'ensemble de la création. Il lui est permis d'être inspirée par des aides et des guides (voir conférence) et de recevoir tous les plans élaborés ainsi que les idées constructives que ceux-ci destinent à l'humanité pour son évolution positive. Elle peut attirer les puissantes irradiations et toute la force créatrice à la disposition des humains en vue de son utilisation de façon bénéfique. Elle les transmet ensuite à l'homme qui est chargé de mettre en application de manière concrète dans la vie terrestre tous ces trésors attirés par la femme.
On comprendra pourquoi le monde va si mal, pourquoi les valeurs fondamentales humanistes disparaissent car peu de femmes, conscientes de leur mission, l'accomplissent réellement. La femme est la clé fondamentale du renouveau de l'humanité. Sa puissance de persuasion, malgré sa délicatesse, est bien plus forte que celle de l'homme et cela est connu, les proverbes nous le rappellent. Tant qu'elle ne l'utilisera pas dans un but noble et élevé, l'humanité ira à sa perte.
De nombreux courants se font jour partout sur la planète dans le but d'alerter nos concitoyens sur le chemin qui nous conduit dans l'abîme : nous sommes en train d'épuiser les ressources de notre planète, de la polluer jusqu'à la rendre impropre à la vie et les valeurs d'éthique morale disparaissent à grande vitesse. Il en va véritablement de notre survie. Bien des gens incitent à la prise de conscience de ces non-sens, à des changements radicaux et pressants et préconisent des moments de méditation et de prière pour redresser la situation.
Les femmes doivent participer activement à ces diverses actions pour permettre d'inverser la tendance néfaste, rattrapant ainsi leur négligence passée.
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Le développement des vertus féminines
Pour contrecarrer la tendance à la masculinisation, les femmes auront tout avantage à cultiver leurs facultés féminines, voire à aller à la découverte de celles qu'elles ont laissé disparaître, faute d'entretien.
La grâce et le charme ont été attribués à la féminité en vue d'une utilisation noble. C'est un complément à la virilité de l'homme.
Mais ces facultés ne doivent pas se transformer en coquetterie, en désir de paraître et de se faire remarquer pour attirer l'attention des hommes.
Si la femme entretient la pureté en elle, elle sera à l'abri de tous les abus. Cela l'aidera aussi à faire croître en elle toutes les qualités féminines : la sensibilité, la compréhension des autres, l'amour de la beauté, la douceur, la délicatesse, la sagesse, la bonne humeur, l'enthousiasme…
Dans ses activités la femme peut choisir celles qui contribuent à développer la féminité. Un grand nombre s'offrent à elle : toutes les activités artistiques conduisant vers la beauté (le chant, la musique, le dessin...) les activités manuelles comme la couture, broderie, crochet et tricot, macramé, peinture sur soie, décorations diverses, etc... les activités en relations avec la santé : étude des plantes, confection de baumes, soins auprès de sa famille ... les activités en rapport avec la nature et les animaux ... La bonne santé de sa famille est sous sa responsabilité. Elle peut y contribuer par une cuisine appropriée, une hygiène de vie étudiée dans les détails. Pour apporter à sa famille tout ce dont elle a besoin, la femme doit y consacrer beaucoup de temps, c'est capital.
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La vigilance, l'assurance, la fermeté
Certains vont peut-être imaginer que si la femme développe les qualités inhérentes à la féminité, elle risque d'être plus faible et malmenée, attaquée par des personnes mal intentionnées.
Mais c'est exactement le contraire qui se passe. Une femme exprimant de hautes vertus féminines inspirera le respect. Par ce qui émane d'elle, elle s'entoure d'une aura protectrice qui refoule les hommes à la recherche d'une proie facile. Ce genre d'hommes ne sera pas attiré et passera son chemin. Quant à ceux qui portent encore quelque chose de noble en eux, ils sauront apprécier ces valeurs souvent silencieuses et cachées comme un trésor.
L'histoire d'une infirmière corrobore ce fait : elle rapportait qu'au cours de la guerre, nombre de jeunes filles soignaient les soldats à l'hôpital. On aurait pu imaginer que celles-ci se faisait chahuter par ces hommes à la vie dure et à la recherche de bons moments. Mais ce n'était pas du tout ce qui se passait. Les jeunes filles bien n'avaient aucun ennui. La respectabilité qui émanait d'elles empêchait tout écart de langage ou de comportement. On peut donc en conclure que lorsqu'une femme se plaint qu'on lui manque de respect, elle ne doit s'en prendre qu'à elle-même ; c'est parce qu'elle le tolère par une attitude erronée qui n'inspire pas le respect d'autrui. Soit elle manque de la fermeté intérieure qui s'impose d'elle-même, soit elle est frivole, superficielle ou facile.
Il est tout à fait possible à une femme d'être douce et ferme en même temps. De même, tout en étant très féminine, une femme peut faire preuve de beaucoup d'assurance, car cela provient de son état intérieur plus que de la forme concrète et visible de son comportement.
L'entretien de ces valeurs féminines est exigeant. Il requiert une grande vigilance de la femme par rapport à elle-même.
Développer ces tendances féminines ne pourra qu'être bénéfique à la femme. Il lui est possible de le réaliser en permanence à condition que ce désir émane de tout son être. C'est du plus profond d'elle-même que doit émaner cette aspiration à vivre une féminité authentique et cela se répercutera alors dans tout ce qu'elle entreprendra. Son sourire en sera imprégné de même que ses paroles qui ne pourront qu'être constructives. L'exécution de ses tâches se réalisera dans la joie simple et consciente d'œuvrer pour le bien.
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L'intuition féminine
Il est partout reconnu que les femmes ont beaucoup d'intuition. Mais qu'est-ce que l'intuition ? On peut expliquer que c'est un ressenti qui n'est pas issu de la réflexion. Tout à coup, une idée vous traverse la tête, ou bien une impression, un sentiment particulier sans qu'il y ait eu auparavant de cogitation, donc de travail du cerveau. C'est un peu comme si l'idée tombait du ciel. C'est la délicatesse de la femme qui lui permet de ressentir effectivement des impressions qui lui sont données comme un cadeau du ciel.
A l'origine, les premiers humains sur terre étaient très intuitifs, comme les animaux qui sont instinctifs. Ils se laissaient guider en bien des choses et ne faisaient pas fonctionner leur cerveau autant que maintenant. Beaucoup d'idées leur étaient communiquées par les entités de l'au-delà dont le travail était spécialement d'influencer les premiers hommes pour faciliter leur développement. Ce ressenti intuitif était destiné à être ensuite mis en pratique grâce à l'activité de l'intellect. Il était prévu par le Créateur que les deux activités, intuitive et intellectuelle, travaillent à parts égales. Cependant les hommes ont développé progressivement beaucoup plus leur cerveau, aux dépens de leur intuition. Cette intuition a fini, dans certains cas, par être tellement étouffée, qu'elle a disparu de la vie de bien des gens. L'intuition est en lien avec le bon sens. De nombreux exemples prouvent à quel point le bon sens disparaît actuellement de nos vies, si l'on considère le comportement actuel de l'humanité. On en arrive à des situations totalement insensées parce que nous vivons sous le règne de l'intellect. Les lois humaines pensées et décidées par le travail du cerveau, et donc les jugements rendus d'après elles, font apparaître régulièrement des aberrations à l'encontre du bon sens où l'on emprisonne par exemple des innocents et relâche des criminels.
Il est grand temps de redonner libre cours à l'intuition que chacun possède en lui mais qu'il empêche de s'exprimer. On aura ainsi davantage la possibilité de se rapprocher de la vérité et du bonheur. La femme doit y contribuer largement puisqu'elle possède un don intuitif naturel, bien plus aiguisé que celui de l'homme.
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L'influence féminine
Il est proverbial que la femme possède un grand pouvoir de persuasion, ce qui lui permet d'obtenir presque tout ce qu'elle souhaite. "Ce que femme veut !". L'histoire mondiale le confirme. Lorsqu'une femme désire fortement quelque chose, elle saura user de tous les moyens de persuasion possibles pour l'obtenir. On retient souvent les motivations purement terrestres qui poussent les femmes à user de leur charme, de leur autorité, de leurs supplications afin de posséder : un bijou, un manteau de fourrure, une villa au soleil, un poste de travail, parfois aussi un homme, ou encore le déshonneur ou la mort de quelqu'un pour des raisons politiques ... Quel dommage ! Combien il serait plus utile à tous, que les femmes utilisent ce pouvoir pour des buts nobles !
Après avoir reconnu la véritable mission de la féminité sur la terre, si la femme prend l'engagement d'y consacrer sa vie, alors elle pourra user efficacement de son influence d'une manière positive et avec sagesse. Elle saura persuader son entourage de n'agir que pour le bien en tout.
La morale expliquée autrefois par la mère au foyer, l'instituteur à l'école primaire et le curé au catéchisme contribuaient à entretenir un certain nombre de valeurs. Cela a totalement disparu pour nombre d'enfants. Combien grandissent avec des rudiments de principes moraux qui s'étioleront rapidement ! C'est un noble but pour une mère que d'apprendre les meilleurs principes de morale et de vie à ses enfants. La finesse d'intuition de toute femme, à condition qu'elle l'utilise, lui permet de reconnaître de manière infaillible ce qui est bien ou non. Il est de son devoir d'utiliser son pouvoir de persuasion et son autorité pour parvenir à ce que ses enfants se comportent bien. Et le bien acquis leur restera pour toujours.
Il en est de même pour son mari. Elle doit le reprendre s'il a des écarts de comportements et elle doit l'orienter en toute circonstance dans le sens de la noblesse d'âme.
Chacun sait que si une femme apparaît tout à coup au milieu d'un groupe d'homme, ceux-ci changent rapidement d'attitude et de langage, ils se reprennent et se comportent mieux.
D'ailleurs, professionnellement, cela est connu et utilisé. Pour éviter que dans certaines professions très masculines il n'y ait trop d'endurcissement, il suffit d'introduire quelques postes féminins. De même dans le domaine commercial, on utilise souvent les femmes parce qu'on sait qu'elles seront capables de mieux vendre certains produits que l'élément masculin. Les hommes s'adoucissent et se laissent facilement influencer par les femmes en règle générale.
Tout l'entourage d'une femme peut être influencé positivement par sa manière d'être, même silencieuse, uniquement par ce qui émane d'elle. Cela fait partie de son rôle d'user de son influence pour orienter les décisions de l'humanité vers la voie de l'ascension.
Il revient à la femme de donner la direction et tout le monde la suivra. Cela exige de sa part une grande vigilance pour effectuer un juste jugement, mais elle possède les atouts pour y parvenir. Il suffit qu'elle les utilise.
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Le foyer
La femme est reine au foyer. Elle est libre de l'ordonner à sa convenance : pour le meubler, le décorer, y organiser le rythme de vie et répartir les tâches de tous les membres, choisir les visiteurs ... c'est elle qui décide de l'ambiance à donner au foyer.
L'homme et les enfants peuvent se contenter de venir chercher au foyer le minimum dont ils ont besoin, c'est-à-dire : manger et dormir. Mais la femme par sa contribution personnelle peut apporter bien davantage et contribuer au bonheur de la famille. Elle ressent d'elle-même tout ce qu'elle peut réaliser pour rendre son foyer agréable, chaleureux, reposant et ressourçant. Il doit devenir un lieu où chaque membre de la famille aspire à venir après son travail, ses études, ses activités diverses pour y trouver la sécurité, le repos, le réconfort, la stimulation, la paix, la joie, l'écoute, la compréhension, le partage, donc, l'harmonie d'âme. Après s'être ainsi ressourcé, chacun peut ensuite repartir dans le monde avec enthousiasme pour y accomplir ses activités.
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La spiritualité
De tout temps, les femmes ont été attirées par la spiritualité. Elles fréquentaient davantage que les hommes les offices religieux. La vie spirituelle est la nourriture de l'esprit. Tous les humains ont en ont besoin. La femme doit contribuer à ce que chacun reçoive cette nourriture qui apporte la vie véritable. Sans elle, nul ne peut connaître un bonheur réel et durable. Mais une recherche réellement sincère doit émaner de la femme afin qu'elle redécouvre ce qu'est la vraie spiritualité voulue par Dieu pour être bénéfique aux hommes. Les très nombreuses religions qui existent ont été fondées et établies par des hommes. Il existe des principes communs mais aussi tant de divergences entre elles. C'est la preuve qu'aucune n'a conservé sa pureté originelle. Le XXI ème siècle ne deviendra spirituel que si la femme y contribue largement. C'est en écoutant la pureté de son intuition qu'elle sera en mesure de découvrir de quelle manière doit être vécue la vraie spiritualité, et reconnaître le chemin qui mène vers Dieu.
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Concrètement, comment redevenir féminine
Avoir pris conscience qu'un retour à une féminité authentique est indispensable, c'est une chose, mais parvenir à le réaliser en est une autre.
La vie moderne trépidante constitue un véritable obstacle à l'épanouissement de la féminité. Tout conduit la femme dans des directions qui l'éloignent de son vrai rôle. Pour tenir la place qui lui est destinée, toute femme devra prendre des moyens énergiques et se fixer des objectifs précis ; en effet, même avec un réel bon vouloir, il est assez difficile de maintenir le bon cap !
Il faut commencer par réfléchir à de nombreux éléments de la vie permettant l'épanouissement de la féminité, à tout ce qui peut être conservé et à tout ce qui doit être modifié au quotidien :
Cela concerne les choses les plus simples et personnelles comme le langage, l'habillement, la coiffure, le maintien, la façon de se mouvoir.
Il y a ensuite tout ce qui concerne la vie familiale : la tenue de la maison, sa décoration, l'organisation des tâches ménagères, l'attention apportée à une cuisine saine et de qualité, aux soins médicaux (médecine traditionnelle ou naturelle), à l'enseignement suivi par les enfants ainsi qu'à leur orientation, le temps consacré au dialogue avec le conjoint ou en famille, au partage de la vie en commun.
Puis, il y a des décisions à prendre concernant des choix importants : son lieu de vie (ville, campagne, voisinage ...), son travail (au foyer, à l'extérieur et lequel), ses activités à la maison et à l'extérieur (sport, jardinage, activités manuelles), le tri de ses rencontres (famille, collègues, amis), le choix des moments de détente (télévision, art, lectures, voyages, nature, shopping, causeries ...)
La mise en place d'un programme particulier dans la vie est nécessaire mais il n'est pas suffisant. Toute femme a aussi besoin d'un soutien intemporel destiné à nourrir son esprit. Sans la nourriture spirituelle apportée quotidiennement, tout comme les repas pour le corps physique, il ne sera pas possible à la femme de remplir son rôle de guide très longtemps.
Pour retrouver et développer son sens intuitif, la femme doit y consacrer du temps, cela exige entre autre qu'elle s'éloigne des travaux intellectuels. Il faudrait qu'elle puisse régulièrement s'envoler au-dessus de la terre et couper ses pensées du domaine matériel. Peut-on dire "rêver" ou chercher à rejoindre ce qu'il y a de plus élevé ? En fait, il s'agit de la vie spirituelle qui doit être redécouverte et entretenue.
La prière est le moyen le plus sûr pour elle de trouver la liaison avec les hauteurs de lumière, liaison qui apporte inspiration et bénédiction dans son activité.
Mais qu'est-ce que la vraie prière ? Une prière récitée par cœur ou lue sans réelle participation de l'âme est uniquement en lien avec le cerveau. Elle ne recèle pas la puissance de la prière issue de l'intuition la plus profonde qui seule est capable de s'élever au-dessus de la matière pour atteindre les régions de lumière. La prière permet d'obtenir la liaison avec les hauteurs lumineuses proches de la perfection. Il s'effectue alors un merveilleux échange où il est possible de "donner" et de "recevoir" sans la moindre parole, uniquement en intuition. Ce sont des moments bénis qui apportent un profond bonheur.
Un certain nombre de moyens connus peuvent favoriser l'ouverture de l'âme, cela doit être recherché et pratiqué selon la sensibilité de chacune : l'écoute de la musique, la lecture d'œuvres spirituelles ou de profonde réflexion (nous en donnons quelques exemples dans la rubrique "Bibliographie"), la contemplation de la nature, la relaxation, la fréquentation d'un lieu particulier ; parfois il peut suffire simplement d'allumer une bougie et la contempler. Cette préparation favorise une prière simple, issue du plus profond de l'esprit. Elle s'effectuera dans le plus grand calme et apportera la sérénité ainsi que le ressourcement à chaque femme. Ce ressourcement est indispensable afin de reconnaître la voie juste de la noble féminité. La seule réflexion ne suffit pas car la réflexion est liée au cerveau, donc au domaine terrestre et elle ne peut s'élever plus haut. Seule l'intuition peut s'élancer au-dessus de la matière. La femme est à l'origine très intuitive mais son intuition naturelle a tendance à être étouffée par la vie actuelle. Il faut qu'elle la redécouvre et l'utilise davantage grâce à des moyens adéquats.
Quand prier ? Depuis bien longtemps a été instauré "le jour du Seigneur" une fois par semaine. C'est pour permettre à chacun de faire une pause au milieu de son activité, de réfléchir à ses orientations au cours d'une journée où l'on s'accordera un moment de prière relativement long.
Mais chaque jour, il sera possible de se recueillir à plusieurs moments afin d'entretenir la liaison vers le haut. Les moments propices, connus depuis des siècles sont : la prière du matin au réveil, la prière de remerciement à chaque repas, ainsi que la prière du soir au coucher. Mais libre à chacune de choisir ses instants de recueillement intérieur. Les moments consacrés à la prière peuvent devenir les bornes d'un chemin conduisant vers l'ascension, ou les barreaux d'une échelle céleste ! C'est pourquoi il est si important de les introduire dans sa vie et surtout d'en maintenir la régularité.
Si toutes les femmes pouvaient consacrer régulièrement de tels moments de prière, de méditation, de recueillement, elles permettraient l'élévation des vibrations de notre monde, ce qui contribuerait à l'instauration progressive d'une humanité meilleure.
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Le rôle de la femme, comme il est ainsi décrit, est bien différent de ce que l'on est accoutumé à se représenter. Il s'élève au-dessus des considérations matérielles. C'est en puisant à une source élevée que toute femme recevra l'aide dont elle a besoin pour accomplir ses tâches terrestres dans les meilleures conditions. Elle les réalisera alors avec beaucoup plus de joie qu'auparavant et se sentira utile en tout ce qu'elle exécutera.
Cependant, en ayant toujours à l'esprit qu'au-dessus du domaine matériel, elle a une mission bien plus élevée à remplir, la femme retrouvera une noblesse intérieure disparue. Elle pourra former la liaison entre le monde terrestre et les régions de lumière où règne la perfection pour contribuer à ce que cette perfection puisse également s'épanouir sur terre.
M.A
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